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TorahAnytimes Newsletter Parachat Vaéra en français

Parshat Parachat Vaéra en français

Compiled and Edited by Elan Perchik

Challah

"The TorahAnyTimes" Newsletter en français

Parachat Vaéra                                                                                                 Print Version
28 Tevet, 5779 | Janvier 5, 2019

Compilé et édité par Elan Perchik
Traduit par Sarah Saghroun


Rav Paysach Krohn
Ceux qui plient votre parachute…

Le capitaine Charlie Plumb, pilote de chasse de la marine américaine, avait déjà accompli soixante-quatorze missions avec succès, lors de la guerre du Vietnam. Dans le cadre de ses missions, il manœuvrait des avions de chasse du porte-avion Kitty Hawk. Il ne lui manquait plus qu'une mission à achever, la soixante-quinzième, avant de rentrer chez lui, en Amérique. Malheureusement, au cours de cette dernière mission, un missile sol-air l'a atteint. Il courait un danger mortel et n'a pas eu d'autre choix que de s'éjecter de l'avion et de sauter en parachute. A terre, il s'est tout de suite fait attraper par l'ennemi, a été arrêté et est resté prisonnier de guerre les six années qui ont suivi.

Après ces longues années de torture, il est devenu un orateur célèbre à travers le monde, et il voyageait souvent pour raconter à diverses audiences de par le monde les épreuves par lesquelles il était passé, et la manière dont il avait triomphé de ses épreuves et s'en était sorti.

Voici un des récits rapportés par lui : Un certain soir, dans un restaurant à Kansas City, dans le Missouri, il dînait seul, lorsqu'à un moment, il se rendit compte, gêné, que quelqu'un était en train de le dévisager. Quelques minutes plus tard, cet individu s'approcha de lui. « - Vous êtes bien le Capitaine Plumb ?

- C'est bien moi. Comment le savez-vous ?

- Vous avez manœuvré les avions de chasse de Kitty Hawk, et vous avez achevé soixante-quatorze missions, n'est-ce-pas ?

- Exact.

- Et lors de la soixante-quinzième mission, votre parachute s'est ouvert, et c'est grâce à cela que vous avez eu la vie sauve. »

Le Capitaine Plumb était pris de court devant cet homme qui en savait tellement sur lui, alors que lui-même ne l'identifiait pas. L'homme a alors révélé son identité, et a expliqué d'où il connaissait le capitaine : « J'étais matelot à Kitty Hawk, et c'est moi qui avais plié le parachute avec lequel vous avez sauté. »

Le Capitaine Plum était sidéré. « C'est donc vous qui m'avez sauvé la vie ! J'ai tellement prié pour vous et votre famille ! » Il arrivait à peine à parler. Après cette rencontre, le Capitaine Plumb s'est mis à éprouver des sentiments de remords intenses. « A Kitty Hawk, j'ai dû croiser ce matelot plus d'une fois, pensa-t-il. Mais je ne lui ai jamais adressé la parole, parce que lui n'était que matelot, alors que j'étais moi pilote de chasse. Pourtant, c'était lui qui préparait mon parachute. La moindre des choses aurait été d'être courtois envers lui et de lui dire bonjour, de le remercier ! »

Nous devons réaliser que bien des personnes - comme nos parents, nos enseignants, les membres de notre famille - plient nos parachutes dans la vie. Nous devons les remercier et leur exprimer notre reconnaissance ! Ces personnes, grâce auxquelles nous avons pu nous grandir et nousdévelopper, ont droit à toute notre gratitude !

Je me suis souvent demandé si cette notion existait dans le judaïsme. Je me suis alors rappelé d'un incident qui avait eu lieu alors que j'avais quinze ans. Mon père assistait tous les mardis soir à un cours de Torah donné par le Rav Yoché Ber Soloveitchik. Le public était nombreux et diversifié, et chacun, quelque soit son niveau, tirait profit des leçons enseignées.

Un certain mardi soir, je m'étais joint à mon père et mon grand-père qui se rendaient à ce cours. La paracha de la semaine était Vayichla'h. Il y est dit : « Et Devorah, servante de Rivka, mourut. » (Béréchit35, 8). Ya'akov Avinou a ensuite prononcé une oraison funèbre, et a nommé l'endroit où il l'avait enterré Alon Bakhouth, "la plaine des lamentations". Juste après cet épisode, il est dit que Hachem est retourné voir Ya'akov Avinou, et lui a rendu visite à nouveau. Que vient nous enseigner ce passage dans lequel Devorah est mentionnée pour la seule et unique fois dans la Torah ?

Le Rav Soloveitchik expliqua que Devorah, comme son nom l'indique, symbolise la reine des abeilles.  Le rôle de la reine des abeilles est de butiner une fleur puis de rapporter le nectar obtenu à la ruche. L'abeille ne se posera sur une fleur que lorsqu'instinctivement elle sentira que cette fleur précise, la "sienne", pourra lui fournir le nectar recherché, quitte à survoler des centaines de fleurs sans les butiner.

Il en était de même avec Devorah, la servante de Rivka. Rivka avait été élevée dans un foyer d'individus fourbes, tels que son père Betouel et son frère Lavan. Devorah a fait le choix spécifique de s'occuper de Rivka, de l'élever et de l'éduquer. Devorah a choisi de "butiner" Rivka pour en extraire son nectar, et ainsi, de lui préparer son parachute. Le Ramban explique que c'est la raison pour laquelle Ya'akov avait demandé à Devorah de l'accompagner ainsi que sa famille, lorsqu'ils quittèrent le foyer de Lavan. Devorah avait "plié le parachute" de Rivka, et l'avait guidée dans une voie d'exception. Ya'akov lui était très reconnaissant d'avoir permis à sa mère Rivka d'accéder à la grandeur. C'est pour cela que la Torah fait une mention particulière du décès de Devorah et de l'éloge funèbre qu'a prononcé Ya'akov à son sujet. C'est en raison des qualités uniques de Devorah et de sa contribution à ce que sont devenus Rivka, puis Ya'akov lui-même que ces versets lui sont dédiés.

Si nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui, c'est grâce à de nombreuses personnes. Il ne faut pas manquer de les remercier, de les appeler, et de leur manifester une reconnaissance bien méritée ! Nous avons le devoir de nous incliner respectueusement et humblement devant ceux qui ont plié nos parachutes et de leur dire « merci ».

Rav Yoel Gold
Une prière pour Barak

Récemment, lors d'un séjour en Israël, ma tante Betsy et son mari Simon décidèrent de se rendre à Hertsélia. Sur place, ils se rendirent à "Viande et vin et co", un restaurant très populaire. Ils y furent accueillis par un serveur, qui leur proposa une table à l'étage inférieur. Comme ils voulaient profiter de la vue, ils demandèrent à être installés à l'étage supérieur, et on leur trouva immédiatement une table à leur convenance.

Le serveur assigné à leur nouvelle table s'approcha d'eux avec les menus au choix, et ils engagèrent la conversation pendant quelques minutes. Le serveur s'éloigna ensuite, mais se retourna et leur dit : « Au fait, si vous avez besoin de moi, demandez Barak ».

« J'ai tout de suite eu un pressentiment, rapporta ma tante. Le nom Barak me disait quelque chose. Je me suis tourné vers mon mari, Simon, et je lui ai dit : "Il faut que nous sachions le nom de sa mère". » Aussitôt dit, aussitôt fait : Simon rappela Barak, et lui demanda : « Dites-moi, Barak, le nom de votre mère ne serait-il pas Orna ? » Barak, enthousiaste, répondit : « Si, c'est bien ça ! » Mais surpris, il se reprit : « Qu'avez-vous dit ? »  A ce stade, ma tante prit le relai : « N'avez-vous pas combattu l'été dernier à Gaza, lors de l'opération "Pilier de défense" ? »

« D'où le savez-vous ? » s'exclama Barak. « Eh bien, répondit ma tante, votre nom est accroché sur un de mes placards de cuisine. Pendant la guerre, on m'a donné votre nom, Barak ben Orna, pour que je prie pour vous. »

Ce qui était encore plus bizarre, m'a rapporté ma tante plus tard, c'est que deux semaines auparavant, en entrant dans sa cuisine à Los Angeles, elle avait remarqué le petit papier sur lequel était écrit le nom, et s'est mise à prier pour ce Barak, en murmurant à D. : « Je ne sais même pas s'il est vivant, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il est advenu de lui. »

« Nous sommes allés en Israël, a poursuivi ma tante, alors que ce n'était pas prévu ; nous sommes allés à Hertsélia, alors que ce n'était pas prévu. Nous sommes allés dans ce restaurant "Viande, vin et co", ce qui n'était pas non plus prévu. Et finalement, de toutes les tables du restaurant, nous nous sommes installés à une table placée sous la supervision de Barak. C'est clairement un signe envoyé par Hachem, pour nous rappeler que c'est Lui qui décide de tout ce qui se passe dans le monde, d'un bout du globe à l'autre. »

Trois semaines après que ma tante soit rentrée chez elle, elle reçut un e-mail de Barak : « Le lendemain de notre rencontre, écrivait-il, j'ai commencé à mettre les Tefiline. Cela faisait des années que je ne les avais pas mises, mais après avoir vu la manière providentielle dont D. nous a réunis, je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était ; il fallait que je fasse quelque chose. »

On pourrait penser : « Le monde est peuplé de sept milliards d'individus. Comment est-il possible d'envisager que D. veille sur la personne insignifiante que je suis ? » Pourtant, en réalité, Hachem dirige tous les petits détails de la vie de tout un chacun. Rien dans ce monde ne se produit par coïncidence ou par accident. D. veut nous enseigner que nous comptons pour Lui, au travers de chaque respiration. De notre côté, nous devons nous tourner vers Lui et Lui demander Son aide à chaque étape de notre existence. Parce qu'assurément, Il attend nos appels.

Dr. Jacques Cohen
Vivre avec Hachem

J'aimerais vous faire partager le récit que m'a relaté une dame :

Je suis née de parents émotionnellement instables. Mes parents étaient incapables de travailler ou de tenir un foyer, et il va de soi que mes frères et sœurs et moi-même étions délaissés et négligés. Je ne sais pas comment enfant, j'ai pu survivre sans mentor, sans chaleur et sans affection. Les enfants pouvaient aller à l'école ou pas, mes parents restaient indifférents. Mes frères et sœurs profitaient souvent de cet état de fait pour ne pas y aller. En ce qui me concerne, j'aimais aller à l'école, parce que je sentais que j'y étais mieux qu'à la maison. Je me préparais mon goûter toute seule chaque matin à condition bien sûr qu'il y ait du pain à la maison, et je me débrouillais toute seule pour m'acheter des habits ou en emprunter.

J'avais dix-sept ans quand mon père est décédé, et à partir de là, la situation s'est dégradée. Ma famille s'est complètement démantelée, et un an plus tard, ma mère s'est faite hospitaliser. J'étais livrée à moi-même. J'ai décidé de faire du ménage chez des particuliers en Israël. J'essayais quand même de rester à jour scolairement parlant, même si je n'avais pas le temps de beaucoup étudier parce que j'étais très prise par mon travail. J'allais malgré tout à l'école et je restais en contact avec mes amies. Lorsque j'ai eu 21 ans, mes amies m'ont proposé de rencontrer un jeune homme qui semblait être la perfection incarnée. Cela peut paraitre stupide, mais le fait qu'il avait une famille était une des raisons pour lesquelles j'étais tellement attirée par lui. Moi, j'avais grandi sans famille ; ce que la plupart des gens considèrent comme allant de soi était pour moi exceptionnel. En fin de compte, nous nous sommes mariés, mais j'ai rapidement compris que si techniquement, il possédait une famille, dans la réalité, il n'en faisait pas partie. Il était le vilain petit canard, là-bas. J'avais rêvé toute ma vie de construire un foyer diamétralement opposé à celui dans lequel j'ai grandi, mais finalement, mon mari était la réplique de mes parents. A mon avis, il avait un bon cœur, mais il était apathique et sans aucune motivation. Il s'est avéré que je ne me suis pas mariée avec le genre de mari dont je rêvais, et j'ai senti que mon rêve se brisait.

Quelques temps plus tard, nous avons eu un bébé, un merveilleux petit garçon. Lorsqu'il a eu six mois, j'ai commencé à me rendre compte de certains détails anormaux. Je l'ai emmené chez le docteur. Ce dernier l'a examiné. Mes craintes étaient justifiées : notre bébé était sourd, complètement sourd. D'une manière ou d'une autre, sans savoir d'où me venaient les forces, j'ai traversé cette période difficile. Mon bébé était adorable, et j'ai développé un lien spécial avec lui. Je ne sais pas si c'est à cause de sa surdité, mais mon mari ne manifestait aucun intérêt pour le bébé. J'étais seule à gérer la maison et notre bébé, et c'était extrêmement prenant.

Un an et demi plus tard, nous avons eu un autre bébé, une petite fille. On m'a recommandé de vérifier son audition, et malheureusement, ma fille était également complètement sourde. Les docteurs ont supposé qu'il devait y avoir un problème génétique. Cette nouvelle épreuve constituait une raison supplémentaire pour mon mari de vouloir prendre la fuite et nous abandonner, et il l'a effectivement fait. La situation n'était guère réjouissante : après être passée par une enfance difficile et avoir épousé un homme qui ne me convenait pas, je me retrouvais abandonnée, divorcée, avec deux enfants sourds à ma charge.

Je ne sais pas d'où j'ai trouvé les forces pour traverser cette période, mais D. m'a aidée, et je donnais tout ce que je pouvais à mes enfants. Je ne sais pas plus d'où j'ai trouvé en moi tout l'amour que je leur donnais. J'essayais bien de convaincre leur père de les sortir de temps en temps, ou d'emmener notre fils à la synagogue pour étudier la Torah avec lui, mais il n'avait même pas l'air de m'entendre. Heureusement la surdité des enfants me donnait droit à des aides gouvernementales, mais la vie n'était pas simple.

Un jour, Danny, mon fils, est tombé, et s'est légèrement blessé. Après qu'on lui ait bandé ses plaies dans un centre médical, j'ai fait asseoir mes deux enfants dans la salle d'attente et je suis allée au secrétariat du centre pour régler les frais. Lorsque je suis revenue dans la salle d'attente, j'ai vu un couple non-juif, Jacques et Rachel, qui étaient dans leurs quarantaines, assis à côté de mes enfants. Ils regardaient mes enfants, et mes enfants les regardaient.

Le couple essayait d'engager la conversation avec les enfants, sans se rendre compte qu'ils étaient sourds. Mon fils a essayé d'utiliser le langage des signes, mais l'homme ne comprenait pas ce qu'il voulait dire. Sa femme a finalement compris : « Ils ne t'entendent pas, ils sont sourds ! » Ils ont tous deux essayé de communiquer avec les enfants gestuellement, et les enfants riaient. J'observais le spectacle alors que j'avançais dans leur direction. Lorsque je suis arrivée à eux, je me suis présentée en tant que la maman des enfants. Ils étaient impressionnés de voir que je réussissais à élever deux enfants sourds, et ont déclaré qu'ils pensaient que plus de monde devrait connaitre le langage des signes. Nous avons échangé nos coordonnées téléphoniques, et nous sommes quittés cordialement.

Une semaine plus tard, j'ai réussi un appel téléphonique. C'était cette dame que nous avions rencontrée, qui voulait m'annoncer que son mari et elle avaient commencé à apprendre le langage des signes. Elle voulait savoir s'ils pouvaient rendre visite aux enfants, parce qu'ils voulaient communiquer avec eux par le langage des signes. A ce stade, j'avais déjà compris qu'il s'agissait d'un couple aisé sans enfants. Le mari possédait plusieurs stations-essences, et gagnait bien sa vie.

Finalement, ils ont, si l'on peut dire, adopté mes enfants et moi-même. Pour la première fois de ma vie, je n'avais pas besoin de m'inquiéter le soir pour la subsistance de mes enfants. Quelques mois plus tard, Jacques et Rachel avaient déjà une bonne maitrise du langage des signes, et ont commencé à communiquer avec mes enfants. Il m'est difficile de décrire la gentillesse qu'ils ont manifestée à notre égard !

Un jour, Rachel m'a appelée, et a demandé si elle pouvait sortir quelques heures avec les enfants. Elle voulait notamment leur acheter des cadeaux pour les fêtes de fin d'année. Je ne savais pas quoi lui dire. Je me suis mise à bégayer, et Rachel et Jacques ont compris que leur proposition était problématique d'un point de vue religieux. Ils se sont montrés très respectueux. Ils ont proposé de nous rendre visite le lendemain, à la place, et de discuter avec les enfants. En fin de compte, je leur ai expliqué que nous étions juifs orthodoxes, et que ni les enfants, ni moi-même ne célébrions les fêtes non-juives.

Le lendemain, je me suis mise à expliquer ce que signifiait être juif, vivre selon la Torah et accomplir les 613 commandements. J'ai également précisé que tout au long de l'histoire, des millions de juifs avaient été prêts à mourir plutôt que de transgresser les lois du Chabbath ou de la kacherouth, ou de se faire couper leurs barbes et péoth. Jacques et Rachel étaient impressionnés de ce que je leur disais, et voulaient en savoir plus sur le judaïsme. Rachel a même soumis l'idée que son mari étudie la Torah avec mon fils Danny. Cependant, j'étais bien consciente que l'étude de la Torah n'a rien à voir avec l'apprentissage du langage des signes, et je ne voulais pas que mes enfants soient soumis à l'influence des valeurs et idéaux non juifs. Je leur ai suggéré de parler avec un rabbin. Ils ont effectivement rencontré le rabbin de la communauté qui leur a expliqué ce qu'étais le judaïsme, et a ouvert devant eux les portes d'un monde complètement nouveau, qu'ils n'auraient jamais pu imaginer. Ils avaient soif d'en apprendre plus, et de connaitre le judaïsme dans toutes ses nuances et tous ses détails. Au final, ils ont décidé de se convertir.

Quand ils me l'ont annoncé, je me suis mise à pleurer. Jacques et Rachel m'ont demandé ce qui me faisait pleurer. Je leur ai expliqué que j'étais très émue qu'ils veuillent entreprendre la route difficile de la conversion au judaïsme. Ils m'ont rassurée, en me certifiant qu'ils étaient prêts à tout pour y arriver. Jacques et Rachel progressaient courageusement, et se sont engagés sincèrement à vivre une vie de Torah et mitsvoth en dépit de toutes les difficultés qu'ils rencontreraient.

Un an et demi plus tard, Jacques et Rachel sont passés par l'étape finale de la conversion et sont devenus Juifs à part entière. Jacques est devenu Ya'akov, et Rachel est devenue Sarah. Ya'akov a commencé à étudier la Torah studieusement, et a par la suite commencé à étudier avec mon fils Danny, comme il avait prévu de le faire auparavant. Sarah est devenue grand-mère honoraire de ma fille, et ce faisant, a comblé le grand vide de notre foyer.

S'il y a une leçon que je dois tirer de cette histoire, c'est la suivante : On ne peut jamais savoir où nous mènera la vie. En ce qui nous concerne, nous devons nous contenter de croire en D. de toutes nos forces, et avancer résolument dans le chemin et les épreuves que nous offre la vie. Parce qu'en fin de compte, quand nous laissons une place à D. parmi nous, la vie trouvera toujours de quoi nous faire sourire.

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