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TorahAnytimes Newsletter Parachat Bo en français

Parshat Parachat Bo en français

Compiled and Edited by Elan Perchik

Challah

"The TorahAnyTimes" Newsletter en français

Parachat Bo                                                                                                      Print Version       
6 Chevat 5779 | 12 Janvier 2019



Compilé et édité par Elan Perchik
Traduit par Sarah Saghroun


Rabbanith Esther Jungreis a"h
Le chant du coq

ויאמר לכו עבדו את ד'

Et il dit : “Allez servir Hachem…” (Chemot 10:24)

Une dame est venue me voir lors d'un dîner de gala au bénéfice de l'association Hineni, il y a de cela une quarantaine d'années. Elle était remariée, et souhaitait s'entretenir avec moi au sujet d'un problème sérieux. « Rabbanith, m'a-t-elle dit. J'ai besoin de votre aide. J'ai un fils adolescent extrêmement intelligent. Il est tellement intelligent qu'il a réussi à obtenir un poste à Wall Street malgré son jeune âge. Mais son intelligence lui a joué de mauvais tours. Il a réussi à détourner des sommes d'argent phénoménales, et il a fini par se faire prendre. Il est passé au tribunal et le juge a déclaré qu'étant mineur, il pourrait être relâché sous réserve qu'une association le prenne en charge et accepte de se porter garant de lui. »

La dame m'a alors regardée droit dans les yeux et m'a demandé : « Rabbanith, votre association accepterait-elle de se porter garant de mon fils ? » J'ai réfléchi un instant, et je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'une responsabilité de taille. Mais j'ai également pris conscience du fait qu'il s'agissait d'une nechamah juive qui avait besoin d'aide. Alors j'ai proposé à la mère : « J'aimerais le rencontrer. »

Lorsque j'ai rencontré le jeune homme par la suite, je l'ai regardé et je lui ai dit :

« Mon cher enfant, j'aimerais vous dire quelque chose. En devenant membre de notre association, vous découvrirez une nouvelle manière de vivre. Vous devrez prier régulièrement, et la première bénédiction que vous réciterez chaque matin sera "Hanoten lasekhvi bina – Béni sois-Tu, D. qui accorde l'intelligence au coq." »

Le jeune homme rétorqua immédiatement : « Le coq ? Vous remerciez D. pour le coq ? »

« Oui, ai-je répondu. Pour la sagesse du coq. Je sais ce que vous êtes en train de penser. Vous pensez que le coq est la créature la plus stupide que D. ait jamais créé. Mais laissez-moi vous faire partager trois enseignements que nous tirons du coq. Si vous les gardez en tête, vous serez paré pour la vie.

Tout d'abord, ainsi que nous le précisons dans la suite de la bénédiction, le coq est doté de la faculté "lehav'hin bein yom ouvein layla – de discerner le jour de la nuit". Le coq sait faire la différence entre la lumière du jour et l'obscurité, entre le bien et le mal, entre la vérité et le mensonge. Il existe des personnes dotées d'une intelligence extraordinaire, mais qu'elles utilisent à mauvais escient. Ainsi, un éminent physicien ou un scientifique pourra décider d'utiliser sa science pour construire des chambres à gaz ou des crématoriums. C'est seulement lorsque nous reconnaissons la présence de D. parmi nous qu'il nous est possible de faire briller la lumière dans l'obscurité et d'y voir clair.

Deuxièmement, le coq chante chaque matin, quel que soit le climat extérieur, et quelle que soit la saison de l'année. Le coq fait toujours son devoir, même lorsqu'il n'en a pas envie. Vous de même. Vous êtes Juif et le resterez chaque jour de votre vie, que vous soyez malade ou en bonne santé, que vous soyez riche ou démuni, à Auschwitz ou à Jérusalem. N'oubliez jamais qui vous êtes. Votre statut de juif vous affecte une mission pour la vie.

Enfin, le coq sait pertinemment que les nuits les plus noires et l'obscurité la plus profonde sont toujours suivies du lever du soleil. Il y a toujours de l'espoir, même dans les moments les plus sombres. »

Je lui ai ensuite relaté le récit suivant :

« Quand les nazis, maudits soient-ils, ont déporté ma famille et beaucoup d'autres juifs, ils ont frappé à notre porte, et ont crié que nous avions quelques minutes pour sortir de la maison. Toute personne opposant une résistance serait rouée de coups, voire abattue. Alors que nous étions tous pris de panique, les pensées de mon père se concentraient sur des objets qui lui tenaient à cœur. Il voulait prendre en cachette avec lui les téfiline de mon arrière-arrière-grand-père, l'auteur du Menou'hath Acher, et les manuscrits de commentaires sur de nombreux traités de Talmud qu'avaient écrits mes arrière-grand-pères, le Rav Mordekhai Bennet et l'auteur du Béer Its'hak.

Je vous demande, ai-je dit au garçon, qu'est-ce que mon père s'imaginait ? Qu'il réussirait à faire publier ces manuscrits à Auschwitz ou à Bergen-Belsen ? N'aurait-il pas été plus judicieux d'emporter une boite de sardines, des bijoux, ou de l'argent plutôt que ces objets ?

Mais le coq sait pertinemment, ai-je poursuivi, que même après la nuit la plus sombre, le matin finit toujours par se lever. Mon père n'était pas le seul à réfléchir ainsi : Le Rabbi de Piaseczno, dans le ghetto même de Varsovie, continuait à écrire des divré Torah. Ses étudiants lui demandaient : "Pourquoi le Rabbi fait-il cela ? Ils nous tueront tous ! Qui lira ce que le Rabbi est en train d'écrire ?" Et le Rabbi de Piaseczno répondait : "Tant que je suis en vie, ma mission est d'écrire des paroles de Torah et d'enseigner la Torah. Le reste est entre les mains de D."

Vers la fin de la guerre, un garçon polonais non juif trouva les manuscrits de mes arrière-grand-pères dans les décombres du ghetto dans lequel nous avions vécu. Que dire ? Il les montra à un soldat américain, qui se rendit compte que les caractères écrits sur les manuscrits semblaient être hébraïques. Le soldat se dit que l'aumônier juif de sa garnison serait sûrement enchanté de cette trouvaille. Il récupéra alors les manuscrits de ce garçon moyennant une tablette de chocolat. Et voilà. Les manuscrits ont été publiés, et ils sont à présent étudiés dans les yechivot de par le monde entier.

Ce sont là les messages que diffuse le coq, au travers de son chant, ai-je conclu. Différencier le bien du mal en prenant conseil auprès de nos guides en Torah et auprès de la loi juive, être conscient de notre mission sur terre en tant que Juif, et nous rappeler que quoi qu'il arrive, le peuple juif est une nation éternelle, qui ne se rend jamais, et qui n'abandonne jamais. »

Le chant du coq est un appel pour nous tous. Il nous engage à nous relever, à faire l'introspection de nos vies, et à aller de l'avant, en étant conscient de notre mission. Chaque matin, cet appel du coq se reproduit : il nous réveille une nouvelle fois et nous rappelle une fois de plus notre mission. Il ne nous reste plus qu'à répondre présent à l'appel.

Dr. David Pelcovitz
Ce qui est unique en vous

ולכל בני ישראל היה אור במושבתם

Mais tous les enfants d'Israël jouissaient de lumière dans leurs demeures (Chémot 10:23)

Dans le monde du 'hinoukh, un thème central concerne les attentes que nous avons de nos enfants. Ces espérances que nous plaçons en eux ne se voient pas concrètement, mais elles ont un rôle majeur dans la création d'une relation fondamentale et profonde avec nos enfants. Elles leur façonnent leur unicité.

Le Rav Ya'akov Kaminetzky zatsal a une fois remarqué que les parents sont plus que de simple me'hankhim, éducateurs ; ils sont des machpi'im, ils ont une influence sur leurs enfants. La racine du mot machpi'a est chipou'a, qui signifie "pente". Le rôle des parents fonctionne comme une pente : Nous transmettons chaque jour à nos enfants des messages de manière inconsciente ; ces messages leur transmettent ce que nous attendons d'eux, et donnent ainsi un sens à leur vie. Ainsi, ce que nous pensons, disons et faisons fonctionne comme une pente, et fait "glisser" nos enfants vers une certaine manière d'agir et de réagir.

Dans ces lignes issues de son bestseller 'Thinking, Fast and Slow" ("Penser, rapidement et lentement"), Dr Daniel Kahneman parle du concept qu'il appelle "la mise en place". Une certaine expérience fut conduite : on divisa un groupe en plusieurs groupes, et on donna à chaque groupe une liste de cinq mots choisis de manière aléatoire. On demanda à chacun de mémoriser les mots puis d'avancer jusqu'au fond de la pièce pour qu'ils se faire interroger sur les mots appris. Chaque groupe reçut une liste de mots choisis de manière tout à fait arbitraire. Un groupe particulier, en revanche, reçut une liste de mots tous liés au vieillissement : Floride, rides, jeu de boules, retraite et gris. Les résultats de cette expérience réalisée à plusieurs reprises corroboraient la théorie du Dr Kahneman : le comportement de ce groupe spécifique était nettement influencé par le thème de la vieillesse. En effet, chaque personne faisant partie de ce groupe mettait deux fois plus de temps pour atteindre l'autre côté de la pièce que les autres. De manière tout à fait inconsciente, les mots qu'ils avaient appris et intériorisé influençaient leur comportement.

Au travers de cette étude, le Dr Kahneman a montré que les pensées affectent le comportement. Dans le domaine de l'éducation, cela se traduit par le fait que les impressions que nos enfants ont de nous, en termes des valeurs que nous leur communiquons jusqu'aux idéaux que nous exprimons, façonnent de manière involontaire leurs pensées, sentiments et actes.

Allons un peu plus loin.

Au début des années 1900, une certaine ferme en Allemagne avait la réputation de posséder un cheval-génie qui avait un don prodigieux en arithmétique et en mathématique. Communément appelé "Hans le Malin", ce cheval pouvait répondre à l'aide de ses sabots à n'importe quelle question de calcul qu'on lui posait. Les gens venaient de partout ailleurs ne serait-ce que pour apercevoir ce fameux Hans le Malin.

Le psychologue Oskar Pfungst se montra déconcerté lorsqu'il entendit parler de Hans le Malin. « Si Hans le Malin est réellement le génie que tout le monde pense qu'il est, dit-il, alors il nous faut reconsidérer l'idée que nous nous sommes faites de l'intelligence humaine ». Il se rendit donc à la ferme, et demanda à interroger Hans le Malin pour comprendre la démarche du cheval.

Que découvrit-il ? Quel était le secret de Hans le Malin ? Les signaux corporels humains. Après avoir étudié le comportement du cheval très attentivement, Dr. Pfungst comprit ce qu'il en était réellement. Hans le Malin était un génie. Mais pas en maths. C'était un génie en cela qu'il était capable de reconnaitre les signaux inconscients du questionneur. C'était le langage corporel de ce dernier qui lui fournissait la bonne réponse. De fait, lorsque Dr. Pfungst utilisa des œillères pour empêcher le cheval de voir, le cheval fut incapable de répondre correctement. Tant qu'il pouvait voir, il arrivait à repérer l'expectation du questionneur lorsqu'il en arrivait au bon résultat, et il arrêtait alors de taper des sabots. Le questionneur n'en était pas conscient, mais dès que ses pupilles se dilataient, que sa respiration se transformait et qu'il changeait légèrement de posture, Hans le Malin comprenait qu'il avait suffisamment tapé de ses sabots, et qu'il avait donné la bonne réponse. Voilà en quoi constituait le génie de Hans le Malin.

Lorsqu'on parle d'éducation, d'enseignement, ou de direction de communauté, cette idée reste d'actualité. Lorsqu'on cherche à faire ressortir l'unicité de quelqu'un d'autre, surtout lorsqu'il s'agit de nos enfants, nous devons d'abord prendre conscience que notre rôle est de reconnaitre ce qui est unique en eux. Rav Na'hman de Breslev disait que chaque enfant a son propre nigoun, sa propre mélodie. Chaque âme juive a son chant à elle, et crée une mélodie merveilleuse qui mêle sa personnalité, ses capacités et son potentiel. Le rôle d'un enseignant juif, d'un dirigeant, d'un parent est de savoir identifier les notes qui forment cette mélodie, et d'encourager sa mise à exécution.

Comment exactement peut-on en y arriver ? Quelle est la recette pour nous motiver et nous pousser, nous-mêmes, nos enfants et notre communauté, à atteindre nos buts et réaliser nos aspirations ?

On aura peut-être un élément de réponse, en constatant qu'avant même l'apprentissage du aleph beith, nous enseignons une notion primordiale à nos enfants. Il s'agit du Modeh Ani. Chaque matin, lorsque nous récitons cette tefillah avec nos enfants, nous leur inculquons la reconnaissance à avoir pour ce précieux cadeau qu'est la vie, qui nous a été redonnée en ce jour. Que disons-nous au juste, dans cette tefillah ?

"Je Te remercie… de m'avoir rendu mon âme avec compassion – grande est Ta fidélité". Dans ces derniers mots se trouve un message particulièrement encourageant et inspirant. Chaque matin, explique Rav Tsadok de Lublin, Hachem nous rend notre nechamah. Mais Il ne se contente pas de ranimer notre âme dans notre corps. Il nous transmet également un message : « "Grande est ta fidélité" ; J'ai confiance en toi, dit Hachem à chacun de nous. Tu as tellement de valeur, et tu es tellement précieux. Je sais que tu y arriveras. » Les derniers mots du Modeh Ani, "grande est ta fidélité", se réfèrent à la confiance que Hachem place en nous sur notre capacité à réussir, à réaliser notre potentiel, à faire de nous la personne remarquable que nous pouvons devenir. Hachem a confiance en chacun de nous.

Nous devons nous rendre compte de la justesse de ce message et l'intérioriser. Ainsi que Rav Tsadok l'a si joliment exprimé : « De même que nous avons l'obligation de croire en Hachem, nous avons l'obligation de croire en nous-mêmes. »

J'aimerais vous raconter une histoire.

Il y a des années, j'avais donné une conférence sur comment gérer les challenges et le stress en me basant sur plusieurs notions de psychologie. J'avais mentionné brièvement le dévouement inébranlable du Rabbi de Piaseczno à l'étude de la Torah et à ses élèves pendant la guerre. A la fin de mon discours, un homme est venu me voir, les larmes aux yeux. Il m'a dit : « J'aimerais vous expliquer pourquoi ce que vous avez dit m'a tellement ému. Ce n'est pas tant ce que vous avez dit du Rabbi de Piaseczno, de ce que cela signifie personnellement pour moi. » Et sur ce, il se mit à expliquer ses propos.

« Je ne suis là que grâce au Rabbi. Pendant les années affreuses de guerre, mon père avait treize ans et il étudiait à la yechiva du Rabbi de Piaseczno à Varsovie. Il se sentait seul, sa maison lui manquait, et il ne s'était pas trouvé sa place. Un soir, il s'endormit à côté d'une fenêtre qui laissait passer un courant d'air. A trois heures du matin, il ouvrit les yeux, et qui n'a-t-il pas vu à ce moment, si ce n'est le Rabbi de Piaseczno, qui s'approchait doucement de sa couchette, pour la déplacer vers le centre de la chambre, loin du froid que laissait passer la fenêtre. Le Rabbi borda mon père, puis recula sur la pointe des pieds. Voilà jusqu'où allait l'attention du Rabbi envers mon père. Il le considérait comme son propre fils, et se dévouait entièrement pour lui avec beaucoup d'amour et de chaleur. L'histoire ne s'arrête pas là. Deux ans plus tard, en ce jour terrible lors duquel le Rabbi de Piaseczno et ses élèves ont été arrêtés et emmenés à leurs morts, mon père, qui avait quinze ans, était debout dans la ligne de sélection. Il savait exactement ce que cela signifiait. Il était chétif et sous-alimenté, et serait certainement envoyé à la mort. Et ce serait la fin. Mais alors qu'on l'emmenait aux chambres à gaz, un garde SS apparut et appela : « Menuisiers, menuisiers ! J'ai besoin de menuisiers ! Y a-t-il des volontaires ? » Alors qu'il entendait cela, mon père pensait : « Je ne suis qu'un garçon maladroit, et je sais à peine enfoncer un clou dans une planche de bois. Ils verront tout de suite que je que je ne suis pas qualifié pour ce travail, et ils me tueront. Ça ne sert à rien." Il décida donc de ne pas répondre à cet appel. Mais d'un seul coup, involontairement, l'image de ce qui s'était passé deux ans plus tôt lui revint en tête. Il se rappela du Rabbi qui le déplaçait loin du froid et qui le bordait avec douceur et amour. Et une nouvelle pensée se mit à lui trotter l'esprit : "Ma personne est importante. Je vaux quelque chose. Je ne suis pas un personnage insignifiant, venu un jour et disparu le lendemain. Le Rabbi tenait à moi, il avait pris le temps de venir me border." Et sur cette pensée réconfortante, mon père leva la main…

Le garde SS emmena mon père en tant que menuisier, et les autres Juifs assignés à ce travail le prirent sous leur protection. Ils lui enseignèrent tout ce qu'il devait savoir pour bien faire son travail, et c'est ainsi que mon père a survécu. »

L'homme a conclu au sujet de son père : « Souvent, pendant ces années terribles, mon père se sentait au bord du désespoir. Mais à chaque fois qu'il était sur le point d'abandonner, l'image du Rabbi de Piaseczno qui se penchait sur lui avec amour lui venait en tête, et lui redonnait du courage. »

Nous devons croire en nous-mêmes, en nos enfants, en nos élèves, et en chaque Juif. Nous devons communiquer la confiance que nous avons en eux à tous ces individus au travers de messages invisibles tels que notre manière de les regarder, de leur parler, de les comprendre, même si nous ne sommes pas certains que ces messages soient bien reçus. Notre statut de parents, d'éducateurs et de mentors nous permet de hisser nos enfants vers le haut, par une éducation empreinte d'amour, par des encouragements et par du soutien. Cela les conduira au sentiment d'estime de soi, qui les mènera à la réussite, à une vie porteuse de sens. Au travers d'un acte apparemment insignifiant, comme border un enfant, on peut insuffler une nouvelle vie ! On ne peut pas deviner jusqu'où peut aller un petit geste empreint d'amour. Un tel geste peut parfois littéralement sauver des vies.

Un petit message de
Mme Bobby Feiner

'Hazal (nos sages) expliquent que lorsque Moché Rabénou a demandé à Hachem : « Montre-moi Ta gloire » (Chémot 33, 18), la question qui se cachait derrière cette demande était pourquoi ceux qui agissent bien souffrent en ce bas-monde, alors que ceux qui agissent mal semblent bien vivre. Quelle était la réponse de Hachem ? « Tu Me verras par derrière, mais Ma face ne peut être vue. »

Que signifie cette réponse ? J'ai entendu mon fils, le Rav Eytan, expliquer cette réponse au travers l'enseignement de 'Hazal (Brakhoth 6a) qui disent que Hachem, si l'on peut s'exprimer ainsi, porte des téfiline.

Ainsi, ce que Hachem voulait dire à Moché, c'est que dans ce monde, on ne peut pas comprendre les raisons de tout ce qui se passe. C'est comme regarder le nœud arrière des téfiline, là où les lanières sont entremêlées. Tout semble brouillé. C'est seulement lorsqu'on regarde une personne de face que les lanières des téfiline se voient distinctement. De même, les réponses à ce genre de questions ne seront pleinement comprises que dans le Monde à Venir, où nous pourrons voir la Présence de Hachem de manière claire.

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